Tortues à l'infini

Tortues à l'infini, John Green




Titre: Tortues à l'infini
Auteur: John Green
Edition: Gallimard
Prix: 21
Genre: Romance, Adolescence, Maladies psychiques, quêtes de soi...

Mes réactions à la vue de ce roman:
*LE NOUVEAU JOHN GREEN!!!*
*Je l'ai acheté 4 jours après sa sortie, vous croyez que c'est grave? Que je ne suis pas une vraie fan?*
*Il est trop BEAAAAAAAAAAU!!!!!*

Résumé:
Aza Holmes, 16 ans, n'avait pas l'intention de tenter de résoudre l'énigme de ce milliardaire en fuite, Russell Pickett. Mais une récompense de cent mille dollars est en jeu, et sa Meilleure amie et Plus Intrépide Amie Daisy a très envie de mener l'enquête. Ensemble, elles vont traverser la petite distance et les grands écarts qui les séparent du fils de Russell Pickett: Davis.
Aza essaie d'être une bonne détective, une bonne amie, une bonne fille pour sa mère, une bonne élève, tout en étant prise dans la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles.
Aza, Daisy, Davis, trio improbable, trouvent en chemin d'autres mystères et d'autres vérités, celles de la résilience, de l'amour et de l'amitié indéfectible.

Mon avis:

Je viens de finir à l'instant le dernier roman de John Green et j'ai adoré. Et je ne peux même pas vous dire à quel point ce livre est bien. Il est époustouflant. Merveilleux. Je viens de le refermer, et je ne sais pas quoi en penser, comme après une lecture qui me touche et me change à jamais. Je viens de le terminer et c'est le blanc dans ma tête, le vide, même si j'ai le sourire aux lèvres (et c'est peut-être d'ailleurs pour ça).
La seule chose que je peux vous dire, c'est que Tortues à l'infini, c'est profond, touchant, profondément touchant,
 que ce livre aborde des thèmes tellement peu communs en littérature (surtout dans la littérature jeunesse) et qui pourtant touchent beaucoup dans la réalité. Tortues à l'infini c'est un roman coup de cœur, que je vous conseille avec mon cœur.
En bref, Tortues à l'infini, c'est une très belle histoire. Une histoire sur les maladies mentales, que l'on appelle communément la "folie". Et, avec ce roman, les troubles psychiques ne m'ont jamais parus aussi tangibles... C'est pourquoi je me dis que c'est fou comme John Green a cette capacité de rendre compte de quelque chose de si imperceptible (dans le sens où cette maladie n'est pas touchable), cette capacité à rendre compte de l'enfer des maladies psychiques. 
Et puis ce roman est extrêmement touchant. Il est d'autant plus touchant qu'il est question d'une adolescente. Ainsi, pendant qu'Ava se bat contre son propre esprit, l'auteur réussit à nous faire réfléchir à des choses essentielles, comme l'amitié, la vie, l'amour, le deuil. Il nous amène à appréhender le monde différemment. Et j'ai l'impression, comme à chaque fois que je lis l'un de ses romans, d'en ressortir grandie.
On retrouve aussi l'un des thèmes principaux de l'écriture de John Green, c'est-à-dire, la quête d'identité. Ici, il n'y a pas de faux-semblants. Parfois ça va, parfois non. Et on sait bien, en tant que lecteur, que les maux d'Ava ne disparaîtront peut-être pas, ou que par des moyens très durs. D'ailleurs, John Green termine son récit sur de belles paroles, pleines de sens, et porteuses d'espoir.
En bref, j'ai passé un moment agréable, authentique, émouvant, prenant. Et c'est grâce, à la fois aux mots justes de John Green, qui nous amènent à comprendre, et à la profondeur des personnages d'Ava et de Davis. Bref... je ne vais pas vous en dire plus, pour ne pas vous spoiler l'histoire, mais sachez (si vous ne l'avez toujours pas compris), que ce roman est un roman coup de coeur, une petite pépite!

P.S: je me dis qu'au final, ça valait bien le coup d'attendre 6 ans pour avoir un autre livre de John Green. Que dis-je? Une pépite!
P.S:J'ai rarement trouvé un auteur qui me touche autant. Et je pense que, pour moi, le double féminin de John Green est l'auteure Colleen Hoover. Même si elle a son univers à soi, elle sait me toucher, presque de la même manière, aussi profondément. Vous comprenez le rapprochement que je fais? Au niveau des thèmes abordés qui sont très durs, et surtout au niveau de l'écriture...

Citations:

Je vous ai dit que j'adorais l'écriture de John Green? Parce que j'ai quelques (petites) citations qui m'ont touchée, à vous faire découvrir... Les voici:

"La véritable terreur, ce n'est pas la peur, c'est de ne pas avoir le choix en la matière."

"Et personne ne dit au revoir à moins d'avoir envie de vous revoir."

"Alors tu le fera, et, en mettant des mots sur ce que tu as vécu, tu comprendras que l'amour n'est pas une tragédie ou un échec,mais un cadeau. On se rappelle son premier amour parce qu'il montrer, il prouve qu'on est capable d'aimer et d'être aimé, que rien dans ce monde n'est mérité si ce n'est l'amour, que l'amour est à la fois un moyen de devenir une personne et la raison pour laquelle on le devient."

"Un des problèmes de la douleur: qu'elle soit physique ou psychique, c'est qu'on l'approche uniquement par métaphores. On ne parvient pas à se la représenter de la même façon qu'une table ou un corps. D'une certaine manière, la douleur est le contraire du langage."

Et puis j'aurais pu continuer comme ça sur dix pages encore, vous donner 10 autres merveilleuses citations, mais je m'arrête ici pour votre bien. J'espère que vous aurez envie d'en lire d'autres!

P.S: Vous voulez voir la couverture en version espagnole? Une photo tout droit venue d'Espagne!!











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